L'île de Bermia. Celle ou les personnes avec un Don, un pouvoir en l'occurrence se retrouvent pour apprendre sa maitrise en compagnie d'autres jeunes gens. Moi aussi maintenant je suis une habitant de cette île. Ce que j'avais été surprise quand les éclairs ont jaillis de mon corps. Et encore plus lorsque la personne était venue me démarcher. Enfin, peut importe après tout, c'est du passé, une nouvelle existence m'attend maintenant.

Actuellement j'étais sur le toit de l'école, savourant le doux contact d'une légère brise de Printemps dans ms cheveux et mangeant mon bento, seul. Après tout, je n'étais arrivée qu'hier et n'avais eu le temps de fraterniser avec personne. Les cours eux, étaient plutôt éprouvant et difficile, car après tout, jus-qu’il y a quelques jours, jamais je n'avais entendu parler de toute ces choses comme les Dons etc. Bien que la théorie me barbait un peut, je comprenait parfaitement qu'elle était absolument nécessaire pour plus tard et m’employait donc pour réussir du mieux que je le pouvait.

J'entendis la porte grincer derrière moi puis des pas se firent entendre. Je me tourna donc pour voir qui était arrivé. Il s'agissait d'un élève apparemment aux cheveux noirs. Trouvant la une occasion de sympathiser je me mit à parler.

"Salut! Tu vient souvent ici? Moi je suis nouvelle, je suis arrivée hier, mon nom c'est Sora! Enchantée!"

Quoi? Le type devant moi n'avais pas prit la peine de se présenter alors que j'avais essayer d'être la plus chaleureuse possible? En plus de ça monsieur se permet de m'ignorer la clope au bec pour s'installer confortablement sur la rambarde pour lire son fichu bouquin! Non mais vraiment les gens je vous jure! Et la politesse dans tout ça, hein? Je m'en vais t'apprendre pourquoi je suis vice-championne de Karaté moi!

Me dirigeant alors vers lui avec des ondes négatives, je subtilise sa clope entre mes doigts pour l'écraser et me poste face a lui, puis le prit par le colback

"On t'as jamais appris la politesse? Quand quelqu'un se présente a toi, la moindre des choses, c'est de répondre! Non mais, tu te prend pour qui sérieusement!"

Oui, j'aurais peut-être put exprimer ma façon de pensée de manière plus diplomatique mais ce type m’énervait déjà. En plus il allait ruiner mes poumons avec sa saleté de cigarette. Attendant une réaction, j'abordais un regard féroce et resserrait ma prise.

Le garçon devant moi restait de marbre alors que j'avais resserrée ma prise sur son vêtement. Il avait les yeux mi-clos et soupira d'ennui ou d'agacement, je n'en avais pas la moindre idée, mais c'était clair, ce type là je ne pourrais pas le saquer. Monsieur se permet de faire son type blasé et ennuyé alors que dans l'histoire c'était lui le fautif.

Alors que je fulminait contre lui, il prit finalement la parole et je put entendre sa douce voix pleine "d'amour" envers moi.

« Je te retourne la question crevette, maintenant lâche moi. Et fout moi la paix, si j'ai pas envie de me présenter c'est mon problème. J'ai pas envie de faire copain-copain avec toi. »

Crevette ? Il m'avais réellement insulté de crevette ? Qu'il ne veuille pas faire copain-copain, je le comprend, soit. Après tout, il n'est pas toujours facile de s’ouvrir aux gens, surtout ceux qu'on ne connaît pas. Mais de là a m'insulter alors qu'au départ j'étais pleine de bonne intentions ?

Il finit par se dégager de ma prise et finit par sortir un livre dont je put voir le titre et commença sa lecture tout en m'ignorant superbement. Étrangement, j'avais envie de lui coller une beigne mais ne pouvait pas vraiment bouger. Comme si mon corps venait de prendre quarante kilogrammes d'un seul coup. C’était vraiment étrange comme sensation.

C'était presque comme si l'apesanteur ou plutôt la gravité autour de moi avait augmenter. Me triturant les méninges pour comprendre ce phénomène étrange, mon regard s’arrêta une seconde vers le barbu. Mais oui, c'était ça la répons. Après tout, il devait avoir un Don lui aussi, et selon toute vraisemblance, il était lié au pouvoir de la gravité.

Serrant les jointures, je réfléchissait a une idée pour me débarrasser de ça. Je fulminait intérieurement, le seul moyen de m'en sortir était vraisemblablement de faire parcourir un faible courant électrique dans mon corps pour bouger, ne serait-ce qu'assez pour me débarrasser de son emprise.

Me rappelant mon cours, je savait qu'il fallait tout d'abord que je me calme, c'était la base pour utiliser son Don. Maintenant, il fallait absolument que j'arrive a utiliser mon pouvoir. Malheureusement, on n'avais pas encore appris la manière de l'utiliser. Je savait juste qu'il passait par le contrôle des émotions. Me souvenant alors d'un conseil du professeur, je comprit qu'il fallait que je pense a quelque chose d’apaisant. Une personne ou un lieux.

C'était vraiment simple, je n'avais absolument pas besoin de réfléchir. Un lieu qui pouvait m’apaiser hein? Il n'y avait que mon ancien dojo pour ça. Je me souvenait des tatamis, la sensation du kimono propre sur ma peau. La douce voix de mon sensei qui me guidait inlassablement, me prodiguant de bon conseil. Le bonzai trônant au milieu de la pièce. C'était vraiment nostalgique, j'avais l'impression que ce faisait des années que je n'y avais pas été.

En tout cas, j'avais trouvé la réponse, même si la force que j'avais obtenue n'était pas immense, elle me permettrait de me libérer, je le savait, j'en était persuader. Recherchant alors dans les méandres de mon être la même sensation qui m'avais parcouru cette nuit ou j'avais utiliser mon Don pour la première fois. Je finit par réussir a trouver quelque chose. Creusant dans cette direction, je finit par trouver ce que je cherchait. Reprenant alors conscience, j’ouvris lentement les yeux et arborais désormais un sourire doux et apaisant. Utilisant alors mon Don pour la seconde fois de mon existence. Je fit parcourir un mon corps un courant électrique, c'était difficile de garder le contrôle et une goutte de sueur perla de mon front. Néanmoins, je réussit a me défaire de cette gravité et put bouger tant bien que mal.

Finalement, approchant mon bras du garçon ténébreux je subtilisa lentement son livre pour le perturber afin qu'il arrête son emprise. Ce qui se fit avec au bout de quelques secondes. Arborant alors un sourire chaleureux, je lui tendit pour qu'il le reprenne alors qu'une douce brise de Printemps chatouilla
mon épiderme.
"Tient je te le rend. Désolé mais il fallait bien que je trouve quelque chose, j'ai eu l'impression que tu avais utiliser ton pouvoir et il fallait que je te déconcentre. Désol2. Je m'excuse également si j'ai été méchante tout à l'heure. J'étais assez stressé en fait, j'espère que tu me pardonnera."

Alors que je venait de me confondre en excuse, mettant de côté ma fierté, je le vit récupérer son livre sans même me jeter un regard et me snober en partant. Rien, absolument rien ne sortit de sa bouche, il s'était contenter de m'ignorer, tout simplement. Qu'elle sale petit merdeux celui là. Sérieusement, comment pouvait-on être aussi exaspérant, c'est pas possible, il a prit des cours, je voit pas d'autre possibilité! Fulminant de rage, je termina en vitesse mon sandwich, puis regardant l'heure, je vit qu'il me restait quinze bonnes minutes avant le prochain cours.

Décidant de jouer la prudence et ne voulant pas arriver en retard, je quitta le toit pour rejoindre ma salle de classe. Bien que j’essayais de me contenir, autant mes camarades que mes professeurs virent que quelque chose clochait, lorsque la sonnerie fit entendre sa douce mélodie, le professeur me demanda de rester.Acceptant, en même temps je n'avais pas le choix, il me demanda si il c'était passé quelque chose.

Au début, je voulut tout lui balancer pour que le type se prenne une punition, mais finalement non. J'allais arranger ce problème avec ma manière, celle des poings. Après tout, ce type m'avais délibérément mise hors de moi. Déniant alors tout incident je prit congé et partit dans ma chambre.

Je fit un détour pour aller dans les bâtiments administratifs pour me renseigner sur qui était cet énergumène. J'avais tout juste assez de renseignement pour qu'on me dise son nom : Black Outsider.

Après être entré dans ma chambre, j’envoyai voler mon sac dans un coin tout en tapant du poing sur mon bureau, des petites étincelles s’échappant de ce dernier, je fulminait, rageait, je n'avais pas du tout l'intention de saquer ce type et je voulait vraiment l'envoyer à l’hôpital.

"Très bien, Black, tu veut la guerre? Tu l'auras, fais moi confiance."