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L'appel des biquettes. [PV. Eno']

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Zelda N. Estragos

Zelda N. Estragos

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❖ Sexe : Féminin
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MessageSujet: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptySam 2 Mar - 15:47


J'adore les marshmallows. C'est bon, c'est mou, fondant, et joli. Et ça faisait si longtemps que je n'en avais pas mangé. Non, le feu de camp annuel n'a pas encore débuté. J'ai juste piqué diverses choses pendant que mes collègues avaient le dos tourné. Eh bien quoi, je fais partie du personnel, autant en profiter, non ?
Quoi qu'il en soit, tout se déroulait à merveille. Le tentes étaient installées, le feu ne demandait qu'à être allumé ; une atmosphère conviviale, chaleureuse, s'installait, au fur et à mesure que les élèves arrivaient. Ils étaient tous souriants. Et il y avait deux sujets de conversation que j'entendais souvent revenir en passant dans le camp ; les marshmallows fondants au contact du feu, et la grange hantée. J'avais souvent entendu parler des rumeurs qui couraient au sujet de cet endroit, pourtant, je n'ai jamais cru au surnaturel, et je n'y crois toujours pas. Oui, je sais. J'espère encore au sujet de l'existence des fées, des dragons et des portails qui mènent vers un autre monde, pourtant je ne crois pas aux fantômes. En même temps, je trouve ça particulièrement absurde. Et même si ils existaient, ça doit pas être bien méchant, un fantôme. Enfin bref.
Une idée germa dans mon esprit. Et si j'allais voir ce qu'il en était vraiment ? Un sourire aux lèvres, j'allais demander à un de mes collègues si les festivités allaient bientôt commencer, ou si je pouvais m'absenter un moment sans que cela ne pose de problèmes (et sans rien rater non plus). On me répondit que la fête commençait officiellement dans plus ou moins une heure, une heure et demi. Eh bien, c'est parfait, ça ! Je remerciais mon interlocuteur, tout en déboutonnant ma veste noire ; malgré le fait que la nuit commençait à tomber, la chaleur était toujours aussi présente. Puis je m'éloignais.
Oh, oui, j'oubliais. Je sais que derrière ton écran tu es déçu. Ou déçue. Tu voulais voir Nayden, sa petite bouille absolument adorable, l'entendre couiner et sautiller sur mes épaules ! Bah, c'est raté. Mon cher rat est resté à la maison, c'est trop dangereux de le faire sortir lors d'un événement pareil. Mais il se porte très bien, si ça peut t'intéresser. Maintenant, revenons à nos moutons – ou à nos biquettes, devrais-je plutôt dire. Héhé, eh oui ! Pas de Nayden, mais des chèvres à gogo. C'est pas le bonheur, ça ? Cette grange abîmée me fait encore moins peur, lorsque je pense à ces gentilles bestioles. On dit que malgré l'abandon du bâtiment, elles ne se sont jamais résignées à le quitter. En enfonçant mes mains dans les poches de ma veste, j'en sortais un nouveau marshmallow -le dernier en ma possession-, pour mâcher sa texture molle à nouveau. Il ne fallut pas marcher longtemps avant d'arriver devant cette fameuse grange. Curieuse, avant d'entrer à l'intérieur, je passais par derrière, connaissant l'existence d'un puits à souhaits à cet endroit. Je voulais voir ça. En sortant une pièce de monnaie, je réfléchissais à un vœu. La nuit était claire, les étoiles scintillantes. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien depuis le début de l'année. Finalement, je lançais ma pièce, songeuse. « Je souhaite que Nayden reste à mes côtés encore un bon moment ».

J'entendais les biquettes bêler, de l'autre côté. Sereine, je décidais de m'asseoir un moment à même le sol, en tailleur. L'odeur si particulière des bois parvenait à mes narines, comme un doux parfum. Je fermais mes yeux, clairs et limpides (comme de l'eau de source), un moment. Il faudrait que je vienne plus souvent, par ici. Entre la clairière et la forêt, entourée d'animaux. En me concentrant davantage, je pouvais même entendre très vaguement l'eau du puits. Une idée germa dans mon esprit. En rouvrant les yeux, je fronçais les sourcils, affichant une mine concentrée, afin de rassembler tout ce « pouvoir » que j'avais en moi dans mes mains. J'utilisais mes paumes comme un aimant pour tenter d'attirer un peu d'eau vers moi. Après deux ou trois minutes, une petite sphère liquide se présenta devant moi. Extrêmement satisfaite, je commençais à la modeler selon mes désirs, jouant ainsi avec ce liquide, source de vie. Quand soudain...

CRAC.

En poussant un petit cri, j'eus le réflexe de lancer l'eau vers l'origine du bruit. Un morceau de bois fut repoussé par mon jet, fin mais puissant. Puis tout retomba au sol. Phénomène naturel ou paranormal ? Je ne savais pas si la réputation de la grange influençait mes idées. Pour tenter de me rassurer, je me dis que la grange commençait à se délabrer. Elle se fait vieille, et les chèvres n'ont pas l'air affolées. Voilà que ma petite méditation prenait fin brusquement. En soupirant, je me levais, contournais à nouveau la grange, pour entrer à l'intérieur. En apercevant une petite biquette, je m'approchais de la créature, puis m'accroupissais pour la caresser un moment. L'odeur allait rester, mais je ne pouvais pas résister aux bêlements de ces animaux. Et puis tout d'un coup, j'entendis un bruit, à nouveau. Des pas. Aux aguets, j'attendais de voir si la rumeur était confirmée ou non. Si seulement je n'étais pas aussi trouillarde, j'aurais pu deviner qu'il ne s'agissait que d'une humaine, en chair et en os, parfaitement vivante. Malheureusement, à ce moment précis, l'accident du morceau de bois m'avait quelque peu troublée, bien que l'appel des biquettes demeurait plus fort que la peur.

Alors, cette grange, hantée ou tout à fait saine ? C'est ce que j'allais voir.
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MessageSujet: Re: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptySam 2 Mar - 21:14

    Je suis assise au feu de camp ainsi que tous mes camarades. On est tellement enchantés que le pensionnat ait organisé ce camping en ce fin mois d'avril comme tous les ans, on ne s'en lasse jamais et cela reste toujours gravé dans un coin de la mémoire. J'adore ce genre de moment cocasse et très agréable. Cela nous permet ainsi de créer de fabuleux souvenirs et surtout d'éviter d'avoir des pensées sombres, le seul but du camping : s'amuser ! Je dévisage les visages de chacun, souriants, radieux et cela me réchauffe le cœur. Une très bonne ambiance est présente et rien ne peut briser ce merveilleux moment. Du moins, je l'espère.
    J'écarte une mèche de mon visage et je me lève, les autres me dévisagent et c'est alors que je chante une chanson sur le campement. On ne tarda pas à m'imiter, garçons comme filles, et bientôt tout mon groupe psalmodier dans une seule et même voix les paroles de la chanson. Une fois terminée, j'ai le cœur gonflé de bonheur et tous se sourirent les uns les autres, tout aussi enjoués.
    Aujourd’hui, j’ai décidé de lâcher mes cheveux rouges pour les laissé un peu respirer. Je suis vêtue d’une simple tunique blanche à manches longues couvert par une écharpe bleue et un jean de même couleur. Même le soir, il ne fait pas très froids, sans doute était-ce dû au bon feu du campement. J’observe le magnifique ciel étoilée d’un air rêveur profitant de ce moment si somptueux, fabuleux...
    Soudain, je tends l'oreille devant le nouveau sujet de conversation : la grange hantée de la clairière. J'ouvre de grands yeux pétillants de curiosité. Encore à seize ans, j'adorais les histoires surnaturelles. Après tout, si les dons existaient, alors pourquoi pas les créatures surnaturelles et tout le reste ? Et les histoires que je lisais à la bibliothèque ne faisaient qu'accentuer le tout. Je pose alors mes questions afin d'en savoir plus. À la fin, je suis tellement interrogatrice que je prends sans hésiter l'initiative d'aller voir de mes propres yeux si la grange était effectivement hantée ! Les festivités n'allaient sans doute pas tarder mais, cela me laisse quand même le temps d'aller y faire un tour ! Je quitte mes camarades, qui plongeaient dans une autre conversation, ne s'aperçoivent guère de mon absence, j'avale un marshmallow qui me fait salivé et je pars du campement à califourchon, le sourire aux lèvres : direction la grange hantée !
    Le trajet ne dura pas longtemps, je suis tellement impatiente de découvrir la fin mot de cette histoire que je ne pense qu’à ça sans songé un instant que ça pouvait être risqué et très dangereux. Le sourire ne daigne pas quitter mes lèvres. Ahh ! Des fantômes ? Discuter avec un fantôme ! Ce serait incroyable ! Bien que l’idée puisse paraître absurde, cela pouvait être parfaitement réel !

    Les biquettes bêlent, il y en a tellement ! Bien que cela fasse quelques années que le pensionnat organisait des campements, je n'avais jamais quitté le campement. C'est donc la première fois que je vois des biquettes. J'entreprends d'en caresser une mais celle-ci tourne sa tête et s'écarte. Allons, voilà je faisais peur aux biquettes maintenant. Je ne peux m'empêcher de rire doucement. Je pénètre dans la grange, toute surexcité. Mes pas résonnent contre le sol. Il ne faisait pas très sombre, heureusement, sinon un esprit malveillant aurait put surgir de l'ombre pour m’entravait. J'avais beaucoup trop d'imagination ! J'aperçois une silhouette. Fantôme...? Je m'approche encore et sursaute en lâchant un crie de surprise puis je me ressaisis. Cette silhouette, c'était...

    – Zelda !

    La bibliothécaire, je la connaissais plutôt bien puisque j'adorais lire un bon livre fantastique de temps à autre. Que faisait-elle ici ?

    – Ahh ! J'ai faillis faire une crise cardiaque ! plaisantais-je. Vous faites quoi ici ?

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Zelda N. Estragos

Zelda N. Estragos

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MessageSujet: Re: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptyDim 3 Mar - 10:51


Ce n'était que Enola. Quelle frayeur j'avais eue. Cependant, à présent, j'étais rassurée par la présence de l'élève ; elle venait parfois à la bibliothèque pour bouquiner un peu, de la fantasy, évidemment. Il faut avouer que les autres rayons ne sont pas très prisés par les adolescents. C'était une jeune fille agréable, toujours de bonne humeur. Une de celles, aussi, qui ont compris que m'appeler par mon prénom est plus agréable pour moi que si on me causait comme à un professeur. Enfin... Que faisait-elle ici ? C'est précisément la question qu'elle me posa, et j'avais comme le pressentiment qu'elle aussi avait eu vent des rumeurs au sujet de cette grange. Finalement, je me relevais, en m'avançant vers mon interlocutrice. Il y a quelque chose qui fait qu'à chaque fois qu'elle pénètre dans la bibliothèque, je la reconnais tout de suite ; ses cheveux rouges. Une belle chevelure flamboyante. Ce qui est drôle, c'est que malgré le fait que cette adolescente soit jolie physiquement, elle ne cherche pas à utiliser cette sorte de charme pour se faire un entourage, un peu comme celles que l'on pourrait qualifier de « populaires », par ici. C'est peut-être pour cette humilité que j'ai toujours apprécié les discussions avec cette élève. Bizarrement, je ne connais pas son Don. Je n'ai jamais cherché à savoir de quoi il s'agit. Peut-être le devrais-je, mais je n'ai pas assez de curiosité pour poser la question, d'autant plus que certaines personnes n'aiment pas parler de leur pouvoir. Personnellement, je suis plutôt contente du mien, de Don. Je sais que d'autres auraient pu s'en servir pour combattre, être puissants, se vanter. Ce n'est pas vraiment mon genre. L'eau est une chose flexible à souhait quand on peut la contrôler. Elle bouge, elle en est presque vivante. Il y a tellement de créatures auxquelles on peut donner vie grâce à ce liquide. Des dragons, des centaures. Certes, ça requiert une certaine maîtrise, mais il ne faut pas oublier que je me suis entraînée toute ma jeunesse à m'approprier ce style, ces sculptures, ces mouvements fluides et coordonnés. Et malgré le fait que je me plaigne souvent de ne pas savoir parler aux animaux en guise de Don, je suis fière de savoir que le mien ne comporte pas de réels risques, tout en me donnant accès au rêve. Oui, j'ai eu de la chance. J'en suis consciente.

« - Je m'attendais pas du tout à te voir ici, Enola. Tu m'as fait peur. »

Je souriais d'un air amical. Jamais été très expressive. J'aurais souhaité pouvoir afficher une bonne humeur en permanence sur mon visage, comme la rouge. Héhé, j'en croise beaucoup des couleurs ici. Une rouquine, une rose, une grise, et une rouge maintenant. C'est amusant de voir des humains avec des cheveux aussi colorés. Le pire, sans doute, c'est que pour la plupart, c'est une couleur naturelle, et non une teinture. Peut-être est-ce lié au Don qu'ils possèdent. Je suppose que je possède le même genre d'anomalie, mais au niveau de mes yeux. Ça ne m'a jamais beaucoup avantagée, étant donné qu'à cause de la couleur de mes iris, j'avais beaucoup plus de mal à supporter le soleil que mes amis d'enfance, lorsque je l'avais dans les yeux. Une peau bronzée va normalement avec des yeux noirs, ou bruns. Eh non. Moi j'ai les yeux bleus. Bleus, comme le ciel, ou comme une source d'eau. Des yeux pâles. Bon, d'accord, ça a un certain charme, je ne m'en cache pas.

« - En fait, j'ai entendu dire que cette grange est hantée, et comme je ne crois pas aux fantômes, je voulais voir ça par moi-même. »

Une biquette bêla pour appuyer ma phrase. J'aime bien ces biquettes. Je fixais de nouveau Enola, après avoir regardé autour de moi un moment.

« - Cette grange est super grande, je trouve. Je pense que tu es venue pour la même raison que moi, on ne parle que de ça sur le camp. Dis-moi, ça te dit de chasser le fantôme ? »

Je prenais ça à la rigolade, et mon sourire devint presque moqueur. Des fantômes. Je n'y croyais pas une seconde ; ces chèvres auraient dû s'affoler, si des morts venaient vraiment hanter l'endroit. Enfin, si il fallait visiter cette grange pour prouver que j'ai raison, j'allais le faire. Et démentir la rumeur, juste pour les embêter. De toute façon, on allait pas échapper aux histoires effrayantes sur le camp, comme chaque année. Je suis presque certaine que ceux qui les racontent préparent leurs mimiques et leurs intonations bien à l'avance, pour le plaisir de nous empêcher de dormir. Je n'aime pas avoir peur. Néanmoins, cette soirée est faite pour être conviviale, alors je mets chaque année mes appréhensions et mon mauvais caractère de côté afin que tout le monde soit content. C'est ça aussi, le travail à New Age. Savoir être agréable avec tous les élèves, sans exception, au moins le temps d'une fête. Et honnêtement, je ne pouvais pas rêver d'un meilleur job.
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MessageSujet: Re: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptyDim 3 Mar - 17:02

    Zelda est l’une des adultes que j’apprécie le plus dans le pensionnat. Bien qu’elle ne soit pas très bavarde, elle n’est pas méchante et me conseille des livres fantasy merveilleux. La première fois que l’on s’est rencontrés, ses yeux clairs m’ont fascinée, comparable à des miroirs. Excepté cette particularité, son physique est tout à fait « normal ». Un autre sourire parcourait mes lèvres, et dire que je l’avais prise pour un fantôme ! Mais en même temps, cette grange si sombre était tellement effrayante – surtout la nuit – qu’elle aurait pu servir de plateau pour un film d’horreur. La porte toujours grande ouverte, j’entends les chèvres bêlaient. À croire qu’elles ne se fatiguent jamais. J’attends la réponse de Zelda tout en éloignant une autre mèche rouge de mon visage. « - Je m'attendais pas du tout à te voir ici, Enola. Tu m'as fait peur. » me dit-elle. C'était réciproque. À une minute près, mon coeur battait la chamade. Non que je suis effrayée de rencontrer des esprits, on me dit même très courageuse, cependant j'ai besoin de me préparer mentalement. Je suis très excitée à l'idée de cette rencontre d'êtres spectraux. Je suis bien surprise de trouver la bibliothécaire ici, peut-être est-elle également à leurs recherches ? Bien qu'en général, les adultes n'étaient pas particulièrement "très croyant" à ce sujet, se penchant davantage sur ce qui était réel. Et même si la réalités était très cruelle parfois, je sais de quoi je parle, il y avait aussi de bons côtés comme le camping...Zelda me souriais amicalement et j'en faisais de même. Elle me répond « - En fait, j'ai entendu dire que cette grange est hantée, et comme je ne crois pas aux fantômes, je voulais voir ça par moi-même. » Ah, j’avais raison, même le fait qu’elle ne croyait pas trop à l’existence de fantômes, cela m’étonne un peu puisque étant la bibliothécaire – et d’après ce que j’ai remarqué, s’intéresse fortement au fantasy – je l’aurais cru un peu plus « rêveuse ». Mais peut-être qu’elle admettait l’existence d'autres créatures surnaturelles mais non d’esprits. Cela reste toujours une possibilité après tout. Une autre biquette bêla comme pour appuyer sa phrase, bon timing. « - Cette grange est super grande, je trouve. Je pense que tu es venue pour la même raison que moi, on ne parle que de ça sur le camp. Dis-moi, ça te dit de chasser le fantôme ? » Zelda était perspicace ! A croire qu'elle me connaissait mieux que je le pensais. Vrai, c'était l'un des principale sujets de conversations en plus des marshmallows, rien que d'y penser, j'en avais encore l'eau à la bouche. Et une proposition comme ça, ça ne se refuse pas ! Un immense sourire vint faire son apparition et je lève un bras vers le haut « - Bonne idée ! Comme le dit le proverbe, un pour tous et tous pour un ! » A peine ais-je terminé ma phrase que la porte se referme soudain toute seule. Je me retourne subitement. Je baisse un sourcil inquiet « - Haha ! C'est sûrement le vent ! » je suppose en posant une main sur mes cheveux rouges. Mais soudain, un énorme fracas se fait entendre, j'écarquille les yeux et cherche à comprendre ce phénomène étrange « - Des esprits ? » me dis-je à haute voix. C'est assez excitant !
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Zelda N. Estragos

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MessageSujet: Re: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptyMar 5 Mar - 19:46

J'étais totalement incrédule. Une coïncidence ? Non, je ne crois pas aux coïncidences, pas plus qu'aux fantômes. Malgré tout, je ne pouvais pas admettre que ce soit le vent qui était à l'origine de tous ces phénomènes. Un remue-ménage titanesque se faisait dans mon esprit, tandis que j'essayais de comprendre. Mon cœur battait la chamade. Je suis une trouillarde, je l'assume totalement. Je n'ai pas peur de tout ce qui peut être expliqué scientifiquement. Seulement des choses surnaturelles. Et là C’ÉTAIT surnaturel. Pourquoi le nier ? Tout de suite, mon premier réflexe fut de me diriger vers la porte en courant, bousculant une chèvre au passage ; je saisissais la planche qui permettait d'ouvrir l'accès à l'extérieur, rien qu'en la soulevant pour libérer la porte ; elle était lourde. Anormalement lourde. Comme si quelque chose faisait pression dessus. Mais quoi ? Non, pas un fantôme. C'est absurde ; de toute manière, ce sont des âmes désincarnées, il n'y a aucune notion de force quelconque dedans, n'est-ce-pas ? Si une chose était certaine, cependant, c'est que je ne devais laisser deviner aucun signe de panique. Je respirais un grand coup, en fermant un instant mes yeux. Un bruit suspect parvint alors à mes oreilles.

Le puits ?

Ce son particulier était encore faible à mes oreilles ; de plus, les bêlements des chèvres couvraient en grande partie le bruit. Malgré tout, il me semblait reconnaître là le bruit d'un système rouillé par le temps et la pluie. Tout de suite, j'allais me coller au mur à l'autre extrémité de la grande, en passant par dessus une des barrières qui retenait avant les biquettes dans ce qui est à présent leur « territoire ». Pour le moment, j'étais trop paniquée pour essayer de proposer des solutions à Enola. J'espérais sincèrement, qu'elle n'allait pas le prendre mal, mieux encore, qu'elle allait pouvoir le comprendre. Mis à part ça, j'avais juste. Le puits marchait. Ce même puits dont je peinais à apercevoir le fond il y a quelques minutes. Après cinq bonnes minutes passées l'oreille pressée contre le mur, je discernais un léger clapotis, qui me parut une douce mélopée. De l'eau. Je n'y prêtait plus attention. De toute façon, comment la faire entrer dans la grange ? Là est la question. Si seulement je savais en générer, tout serait si simple. C'est malheureusement le seul aspect de mon Pouvoir que je ne sais toujours pas maîtriser. Allez Zelda, calme-toi. Il fallait que je propose quelque chose à faire. Je voulais débuter une chasse aux fantômes, non ? Tout d'abord, je m'asseyais, désorientée, sur un tas de paille. Une nouvelle fois, je fermais mes yeux pâles, pour les rouvrir aussitôt, sur le visage enfantin d'Enola.

« - Bon. Je trouve que ça fait beaucoup de coïncidences. Je crois que je vais devoir réviser mon avis sur l'existence des esprits. »

Et si c'était ces mêmes esprits qui chassaient l'humain ? Peut-être voyaient-ils ça comme un jeu, après tout. Un jeu étrange et extrêmement effrayant. Il faisait sombre, si sombre, dans cette grange, maintenant. La nuit tombait toujours, et elle me semblait particulièrement pressée d'arriver ce soir. Le stress, sans doute. C'est toujours lorsqu'on veut s'en sortir le plus rapidement possible que le temps paraît s'écouler plus vite. Je ne voulais surtout pas rater le feu de camp, lorsqu'il commencera officiellement, en fait. Je dois avouer que ça me gênerait, beaucoup.

« - Tu as une idée de ce que l'on pourrait faire ? Je suis plutôt perdue, pour le moment... Un peu flippée, aussi... »

En tout cas, cette soirée s'annonçait mouvementée. J'avais quelques idées de ce que l'ont pourrait faire pour se sortir de là, mais tout ça me semblait irréalisable. Si le puits avait remonté un seau d'eau par miracle, en admettant que ces fantômes existent vraiment, c'était pour me tendre une perche. Pour que je puisse jouer. Peut-être m'avaient-ils aperçue manipuler l'eau, tout à l'heure. Je suis sûre que si ils connaissaient le pouvoir d'Enola, ils auraient également trouvé quelque chose à faire. Mais là-dessus, je ne pouvais pas les aider, et je ne le voulais pas non plus. Pour ramener l'eau à moi, je devais trouver un endroit où la faire passer, et situer exactement son emplacement. C'est impossible. Je ne vois pas à travers les murs. Seule solution ? Explorer. Explorer la grange, regarder derrière chaque biquette, pour voir si Gasper le gentil fantôme serait derrière.
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MessageSujet: Re: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptySam 9 Mar - 23:22

    Si cela n'avait été que la porte qui claque toute seule, encore cela aurait pu être le vent. Mais l'objet qui s'était brisé en un timing inquiétant n'arrangeait pas les choses. Le premier réflexe de Zelda fut de se précipité vers la porte pour saisir la planche qui bloque l'accès à la porte de l'extérieur mais...l'effort qu'elle mit dans cette action me fit comprendre que cela était mission impossible. Hum, réfléchissons. Comment les héros de livres agissent-ils en principe ? Une question qui pourrait semblait, bien inutile à se poser pour certains mais, guère pour moi. Je reste donc un moment mes doigts sur mon menton comme un détective. Ooh la classe ! Les chèvres bêlaient toujours. Argh ! Elles ignoraient tout bonnement la situation grave qui s'était installée ici ! Je tourne la tête de droite à gauche afin de rechercher une issue. Rien. Double argh ! Et hélas, dans ce genre de situation mon don ne servait pas à grand chose ! Ahh ! Mais en parlant de don ! J'ignorais quelle était celui ide Zelda ! Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de lui posé la question. Pendant ce temps, Zelda s'était collée contre le mur à l'autre extrémité de la grange, à l'évidence elle avait une idée derrière la tête. Je l'observe quelques minutes avant de me décidé de la rejoindre d'un pas excité et un énorme sourire sur les lèvres. Elle s'assit alors sur un tas de paille fermant une nouvelle fois les paupières puis les rouvrit sur mon visage « - Bon. Je trouve que ça fait beaucoup de coïncidences. Je crois que je vais devoir réviser mon avis sur l'existence des esprits. » dit-elle. N'est ce pas ? Au moins, cette expérience montrerait une bonne fois pour toute l’existence d'êtres spectraux à Zelda ! « - Tu as une idée de ce que l'on pourrait faire ? Je suis plutôt perdue, pour le moment... Un peu flippée, aussi... » Je la dévisage étonnée avec de grands yeux rouges, Zelda qui avait peur ? Mais pourquoi ? C'est tellement passionnant cette aventure. Bien qu'en y réfléchissant, se faire enfermé dans une grange "hantée" pouvait annoncer une fin horrible pour les victimes. On dit souvent que les fins heureuses n'existent pas mais...pourquoi pas ? « - Aucune raison de paniqué voyons ! Alors...Déjà il nous faudrait un peu de lumière parce que on n'y voit à peine ! Après on peut essayé de communiqué avec les fantômes ! » ma dernière phrase était à moitié une plaisanterie, franchement l'idée de parler avec des êtres spectraux m'avait sérieusement traversé la tête ! Mais connaissant Zelda et sa foie en eux, je ne pense pas qu'elle serait très chaude pour tenté le coup. Je fais un pas...et trébuche sur quelque chose me faisant une belle roulade. J'inspecte ma tête à la recherches de blessures et ma main se pose sur l'objet sur lequel j'ai trébuché : une lampe torche. Ahhh géniale. Tout ce qui nous fallait ! J'appuie sur le bouton et l'allume...sur une ombre. Pour la deuxième fois de la soirée, je lâche un crie de surprise. « - Il ne faut pas que ça devienne une habitude quand même ! » je soupire. Mais je me sens assez stupide lorsque j'aperçois ce qui m'a fait une peur bleue : un chat noir. Les gens dissent que c'est un signe de malheur mais moi je n'y crois pas trop. J'éclate de rire en me relevant puis tends la lampe torche à Zelda « - Que faisons nous ensuite chef ? » je lui demande avec un sourire.
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Zelda N. Estragos

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MessageSujet: Re: L'appel des biquettes. [PV. Eno'] L'appel des biquettes. [PV. Eno'] EmptyDim 7 Avr - 16:12

Enola n'avait pas du tout l'air paniquée. Je me sentais presque ridicule. Moi, Zelda Neiva Estragos, réputée pour mon calme imperturbable, je paniquais pour un ou deux fantômes qui, eux, se foutaient sans doute royalement de ma poire. Le petit accident du chat noir m'arracha un sourire, alors que je respirais un grand coup pour retrouver ma sérénité. J'y parvins. En tout cas, nous avions maintenant une lampe torche, et donc une source de lumière ; c'est déjà mieux. Les fantômes avaient remonté un seau d'eau, et voulaient donc sûrement que je leur montre l'étendue de mon don, ou que je fasse quelque chose avec ce liquide. Peut-être voulaient-ils aussi découvrir le pouvoir d'Enola. Ce devait être très intriguant pour eux. En supposant qu'ils soient bien présents, évidemment. Je regardais Enola en souriant légèrement.

« - Tu ne vas pas avoir peur d'un pauvre chat maintenant, si ? Je pense que nous devrions essayer de savoir ce qu'on nous veut ici, pour pouvoir ressortir rapidement. Mais je ne sais pas vraiment comment faire. »

Je ne mentionnais pas mon souhait de trouver un moyen de transporter l'eau jusqu'à l'intérieur. De toute façon, une idée venait de me venir à l'esprit. Je me rappelais de cette partie du toit qui était tombée alors que je m'amusais à manipuler l'eau du puits. Peut-être que cela débouchait sur l'extérieur. Autant vérifier. Par contre, je ne me souvenais plus précisément de l'endroit où cela s'était passé. Et dans l'obscurité, ça n'allait pas être simple. Je me retournais encore une fois vers Enola.

« - Tu permets que je t'emprunte la lampe torche deux minutes ? Je pense avoir compris le petit jeu de ces esprits. A mon avis, ce n'est qu'un jeu pour eux. »

La lumière éclairait parfaitement l'endroit. Je trouvais presque cela louche de trouver un outil pareil au sol par pur hasard dans une grange délabrée. Etais-je en train de devenir paranoïaque ? Je n'en sais absolument rien. Quoi qu'il en soit, j'avais hâte d'en finir avec tout ça, et même en gardant mon calme, les solutions n'allaient pas venir à moi comme par magie.
J'observais le plafond en quête de la brèche que j'avais aperçue de l'extérieur. Où pouvait-elle bien être ? Je finis par la voir au bout d'un petit moment, au coin droit de la bâtisse. C'était un peu haut quand même. N'y avait-il pas un endroit plus proche, pour éviter de me fatiguer sans d'autres motifs que l'amusement et le plaisir de deux esprits farceurs ? Si, juste au milieu, comme le nez au milieu de la figure ; je me demandais comment est-ce que j'avais pu passer à côté. Mais il faut avouer qu'avoir une lampe torche rendait les choses bien plus évidentes. En souriant, je retournais vers l'adolescente qui m'accompagnait dans cette aventure incongrue et lui redonnait sa lampe. Ensuite, je me redirigeais vers l'ouverture aperçue au milieu du mur, sans doute causée par le temps. Les chèvres bêlaient toujours, comme si tout était normal. J'aurais bien voulu être aussi tranquille qu'elles.

En plaçant mes mains de façon à pouvoir me concentrer correctement, ce qui est plus simple lorsqu'on suit le mouvement de l'eau de ses paumes, je fermais les yeux pour visualiser le seau, puis le puits en pierre, l'eau qui clapotait doucement dans son récipient de métal, et la poulie qui servait à remonter le précieux liquide, source de vie. Ensuite, j'esquissais un léger mouvement vers le haut, imaginant l'eau flotter dans le vide, en une sphère bien constituée. Lorsque je pus visualiser l'objet de ma concentration lévitant devant mes yeux, je rouvris ces derniers, et aperçut en effet la masse liquide se former et se déformer au gré de mon énergie. Tout de suite, je tendais la jambe gauche pour approcher un seau un peu rustique que j'avais déjà aperçu auparavant, et glissait le liquide à l'intérieur. Ça, c'est fait.

Soudain, comme dans un jeu vidéo où une cinématique se déclencherait après avoir exécuté une action écrite dans le script, la situation devint vraiment, mais vraiment étrange. J'aperçus du coin de l’œil le chat qui avait arraché un cri surpris à Enola quelques temps auparavant rejoindre une poutre en hauteur par je ne sais quel chemin, avant de sentir l'air se refroidir, puis retrouver une température normale soudainement. Remplie d'espoir, je me dirigeais vers la porte.

Toujours fermée.

De plus, le chat était toujours là. Peut-être n'était-ce qu'un animal comme les autres, peut-être que je devenais complètement folle, mais tout ça me paraissait vraiment louche. Comme pour me contredire, le félin noir poussa un miaulement anodin, et bougea en faisant des moues paniquées, comme si il était coincé. J'avais un peu de peine pour lui, mais aucune idée ne me venait en tête pour le faire descendre. Et que fallait-il faire maintenant ? Jouer avec l'eau ? Les chèvres se régalaient déjà du liquide. J'en pris une petite partie, modelant avec un rat qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Nayden. Pour me rassurer moi-même, je « posais » cette sculpture éphémère sur mon épaule gauche, consciente que je n'allais pas pouvoir tenir très longtemps comme ça. C'était juste histoire de sentir la présence illusoire de mon compagnon, qui était en réalité bien au chaud à l'appartement. Ses pattes mouillaient mon manteau, et un contact glacé me gelait le cou, mais c'était mieux que rien. J'arrivais, avec beaucoup de concentration, à animer sa queue et ses oreilles (sans voir le modèle, c'est plus compliqué). Puis je regardais à nouveau Enola, honteuse d'avoir quelque peu oubliée l'élève aux cheveux rouges dans tout ça. Dès que j'ouvris la bouche, Nayden éclata en plusieurs particules d'eau, qui me m'éclaboussèrent mes vêtements, mon visage et mon cou. La lumière émanant de la lampe torche de la jeune femme clignota deux petites secondes avant de redevenir stable.

« - Je ne comprends plus rien, là. J'ai remonté de l'eau, j'ai créé une créature avec, et nous ne pouvons toujours pas sortir. Peut-être que je n'ai pas si bien cerné que ça les intentions de nos hôtes. Et ce chat, là-haut, me fait un peu pitié. »

J'avais dit cette dernière phrase pointant l'intéressé du menton, pas certaine que mon interlocutrice ait elle aussi remarqué la présence de l'animal sur les poutres. J'espérais que, malgré son jeune âge, qui n'est pas si loin du mien, Enola trouverait des idées meilleures que les miennes.

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