Cette journée à forte chaleur avait commencée calmement. Le ciel était beau comme à son habitude, ses nuages blancs flottant lentement dans cet immense espace bleu, cette île paradisiaque étant un endroit où le soleil était quasiment toujours présent. C’était un jour ordinaire, ne s’écartant pas des autres : les étudiants faisaient ce qui leur plaisaient, s’amusaient, travaillaient, tout comme le personnel. Aucun évènement qui puisse se démarquer des autres n’avait encore eu lieu, et les chances qu’il y en ait un ne dépassaient pas grand-chose.
Nous voilà donc dans un lieu fort apprécié par ses élèves, un endroit rêvé pour toute personne studieuse qui se respecte. La bibliothèque du Pensionnat New Age. De part l’espace énorme qu’elle offrait à ses étudiants, de part ses archives uniques et ses livres tous aussi intéressants les uns que les autres, cet endroit ne manquait en aucun cas de popularité.

Lawrence, lui, avait décidé de partir à la bibliothèque. Evidemment, ce dernier n’était pas aussi studieux qu’il en avait peut-être l’air : c’était le calme paisible de ces lieux qui l’avait attiré et c’est pourquoi il n’hésitait pas à partir y faire un tour de temps en temps, lorsque cela lui chantait. Sans étonner personne, il ne faisait aucunement attention aux autres étudiants présents, puisqu’il ne faisait que de jouer le rôle de l’individu discret et impassible : une fois la porte franchie, il s’en allait simplement prendre un livre et le lire. A savoir que la lecture ne faisait pas parti de ses intérêts, et autant dire qu’elle en était encore loin : les seuls ouvrages qu’il aimait lire étaient les livres qui lui procuraient connaissance, tels que les documentaires sur les autres dons. Ainsi, Law n’avait aucune idée de ce qui l’attendait ce jour-là et était simplement à ses occupations.

Posant le premier pas sur le sol de la bibliothèque, il entra en cet immense lieu les mains dans les poches, sans oublier ses cheveux toujours aussi ébouriffés. Le fait qu’il n’aimait pas vraiment se coiffer lui venait surement du fait qu’il en est sensible : tirer ne serait-ce qu’un de ses cheveux lui faisait juste un mal fou. C’est pour cette raison qu’il n’aimait pas qu’on lui touche la tête : afin d’éviter tout contact qui pourrait lui faire mal. Cependant, personne ne le savait vraiment, et il se contentait de ne rien dire et, en passant, d’être à son avantage avec sa grande taille. Le possesseur de don s’aventura ensuite entre les étagères, zigzaguant entre quelques élèves sur le chemin, pour ensuite s’arrêter devant une étagère quelconque. Alors qu’il attrapa un bouquin et qu’il voulu partir s’asseoir et feuilleter ses pages, c’était sa fameuse malchance qui avait encore touché. Il fit donc tomber l’énorme pile de livres posée sur l’une des nombreuses tables de l’endroit. Comble du hasard, la documentaliste n’était pas loin et surveillait d’un œil discret ce qui se tramait. Ces ouvrages étaient classés, prêts à être rangés, néanmoins, le destin de Law en avait décidé le contraire : de ce fait ils se retrouvèrent à présent tous mélangés par terre. Face au désastre et à la cacophonie qu’il avait causé, il ne pu s’empêcher de tirer comme une mine agacée, sachant déjà que « cette dame » allait lui donner une bonne leçon pour avoir abîmé ces livres. Le fait qu’il eu passé autant de temps dans cette bibliothèque l’avait renseigné sur les habitués, dont la documentaliste qui était une femme pouvant être gentille, mais qui était surtout stricte, et encore plus lorsque cela concernait les bouquins. C’est ainsi que cette dernière s’avança vers le jeune homme et qu’elle commença à le gronder.

C’est d’un air arrogant qu’il ne portait, encore une fois, aucune attention à son égard. Ses paroles entraient par une oreille et sortaient par l’autre, mais malgré son air indifférent, elle continuait de le gronder. A cet instant précis, Law se faire des remarques philosophiques et recherchées, telles que : « Rah, elle parle beaucoup trop. » ou bien « Elle casse vraiment les pieds ». Cette tâche accomplie, la dame avait usé de ce prétexte pour en profiter un peu. C’est donc de cette manière risible qu’il était obligé à ramasser et à partir ranger ces ouvrages lui-même. Bien entendu, cela ne lui faisait en aucun cas plaisir et il ne pu s’empêcher de tirer une mine ennuyée lorsque la femme fut partie.


/* Pas tellement d'inspiration et je me suis pas tellement relue mais voilà xD J'ai pas plus avancé étant donné que je sais pas trop comment tu comptes faire apparaître ton personnage~ */

Cette documentaliste n’avait pas manqué une seconde pour embêter le jeune homme. Après lui avoir crié dessus tel un parent criant sur son enfant de cinq ans venant de commettre une bêtise, elle avait osé profiter et utiliser le désastre causé comme un avantage. Maintenant, Lawrence était obligé de ramasser ces livres et de devoir jouer à l’aventurier perdu dans cet immense lieu pour les ranger. Alors qu’il s’était penché pour attraper un, puis deux livres, une fille qui devait avoir le même âge que lui sorti de nulle part.
Sortie de nulle part ? Eh bien pas forcément. Law l’avait aperçue alors qu’il se faisait gronder, derrière une étagère située juste à côté de la scène, gloussant à la vue de ce spectacle. Il releva sa tête et pouvait donc apercevoir ses longs cheveux châtains, ainsi que son beau visage et ses yeux marron. Elle était simplement mais joliment habillée d’un haut vert qui laissait à découvert ses épaules, ainsi que de leggings noirs. Il n’avait rien demandé et pourtant quelqu’un était venu l’aider. C’est pourquoi il désirait gentiment lui dire qu’il pouvait se débrouiller seul, mais l’étudiante avait prit la parole avant lui :

« Elle a un fort caractère, je sais. Mais elle fait son travail, et même si elle est stricte et… », elle baissa d’un ton, afin que la documentaliste ne puisse pas l’entendre pour éviter tout autre problème, « …et assez casse-pieds, elle fait bien son travail. »

Lawrence la regardait de son air impassible. Sans rien dire, il s’approcha de l’étagère opposée pour ranger les livres qu’il venait de saisir, il y a quelques instants.

« Ouais, c’est vrai. Elle est vraiment casse-pieds »

Les conversations ne faisaient pas parties de ses plaisirs. Enfin, ce n’était pas vraiment l’affaire, c’était plutôt le fait qu’il n’était pas quelqu’un du genre à entretenir une conversation, à la remplir, à la tenir jusqu’au bout. Il appartenait plutôt à ces personnes (maladroites) qui répondaient et mettaient involontairement fin à cette conversation. A ce moment-là, il se disait que c’était une discussion pour le moins étrange pour une première rencontre. Alors qu’un silence qui semblait être long commençait à se répandre entre eux, il finit par trouver quelque chose d’autre à lui dire, la première chose qui lui passait par la tête :

« Ces livres doivent être rangées au fond de la bibliothèque », dit-il après s’être baissé pour attraper d’autres ouvrages et les prendre contre lui. Une pile entre les bras, Law se pencha légèrement sur le côté pour la regarder et surtout, ne pas sentir l’odeur de la poussière reposant sur ces bouquins devant son nez. Il poursuivit, en parlant des quelques livres encore par terre, « Et ceux-là aussi »

Son caractère était plutôt du genre débrouillard : il préférait grandement faire les choses lui-même plutôt que de demander de l’aide à quelqu’un. Il était reconnaissant de ce qu’elle avait fait, bien qu’il ne lui ait pas demandé.

« Donc si tu pouvais m’aider… J’t’en serai reconnaissant ? » Cependant, il reprit vite sa phrase en commençant à marcher, la tête toujours légèrement penchée sur le côté : « …Laisse tomber ce que je viens de dire, je vais le faire moi-même. » Alors qu’il enjamba les quelques livres posés sur le sol, il reprit, « En tout cas, merci »

Il parti ensuite faire ce qu’il avait à faire. Ranger ces livres, revenir prendre les derniers restants pour encore les ranger, puis revenir, voire même partir. Cette tâche lui avait fait perdre toute envie de rester à l’intérieur et il préférait donc rentrer aux dortoirs ou faire autre chose. Cet individu ne savait pas si la demoiselle qu’il venait de croiser le suivait ou non, mais dans tout les cas il continuait sa route jusqu’à destination : l’opposé de la bibliothèque, située loin de là où il était. Alors qu’il était passé devant deux étudiantes, il les avait entendues parler d’un sujet qui lui est déjà parvenu à l'oreille auparavant.

« Ca fait des minutes qu’on cherche ce passage secret… »
« Bah, ça doit être qu’une rumeur. Je pense pas qu’il existe un passage secret dans cette biblio’ »
« On sait jamais, écoute… »

« Ca fait des minutes qu’on cherche ce passage secret… »
« Bah, ça doit être qu’une rumeur. Je pense pas qu’il existe un passage secret dans cette biblio’ »
« On sait jamais, écoute… »

Lawrence avait déjà entendu cette rumeur. C’était une histoire concernant cette même bibliothèque, qui disait qu’il existerait un passage secret. Il ne croyait pas vraiment aux rumeurs, mais il est vrai qu’il ne pouvait exclure le fait que quelque chose de ce genre puisse réellement exister : après tout, les dons existaient bien, alors pourquoi pas un simple passage ? Cependant, la rumeur s’était arrêtée là et n’apportaient pas plus d’informations. Aucune sur quoi elle conduisait, aucune sur où il se situait. Le simple fait de chercher telle chose dans cet immense lieu pouvait démotiver certains, évidemment, les plus têtus n’abandonnaient pas et continuaient de chercher. Cette histoire, qui avait des chances d’être fausse, n’avait pas intéressé Law une seule fois, c’est pourquoi il n’avait jamais eu l’idée de chercher ce « passage ».

L’endroit où il se devait de ranger les livres qu’il serrait contre lui était les archives. Les livres de ces étagères recensaient de nombreuses choses, toutes les choses qui avaient pu exister concernant telle ou telle chose. C’étaient des ouvrages que ce jeune homme n’avait jamais lu, malgré la connaissance qu’ils puissent lui apporter. L’histoire d’une cité, d’une île ou bien d’un pays ne l’affectionnait pas.
Alors qu’il continuait de marcher et qu’il était bientôt arrivé vers les étagères concernées, il entendit un éternuement. Lorsqu’il se retourna, il aperçu cette fille qui l’avait aidé il y a quelques instants, cette fille aux cheveux châtains et aux yeux marrons. Ses joues étaient teints de rouge, son air embarrassé étant du au fait qu’elle l’ait suivi.

« Je… Je… J’voulais pas te suivre ! Enfin, s-si, mais.. Mais tu ne m’en veux… pas ?... » fit-elle en bégayant suite à la honte qu’elle éprouvait.

On pouvait entendre des rires survenant des étudiants qui avaient vu cette scène, notamment les deux filles de tout à l’heure. Law n’avait pas vraiment saisi pourquoi elle l’avait suivi, mais en pensant que ce ne devait pas être quelque chose d’important, il lui répondit en la regardant dans les yeux :

« Bah. Si tu veux me suivre, viens alors »

Il reprit ensuite son chemin et arriva aux étagères. Elle l’avait suivit ? Il s’en fichait, du moment qu’elle évitait de l'importuner, ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il posa ensuite sa pile de livre sur une table située non loin de là, puis attrapa quelques bouquins pour les ranger. Avec l’aide de la cloche qui résonnait dans l’enceinte de l’établissement, ils pouvaient comprendre que c’était l’heure des cours pour certains. Ces personnes-là sortirent de la bibliothèque pour rejoindre leurs classes, et laissèrent place à un lieu beaucoup plus vide. Il y avait maintenant que très peu d’individus et personnes aux alentours de là où se trouvaient Lawrence et la fille. D’ailleurs, il ne lui adressa pas plus la parole que ça, ne sachant pas quoi lui dire et après tout, c’était elle qui avait décidé de l’accompagner. Mais, c’est une chose inattendue qui se produisit : lorsqu’il mit un livre quelconque dans l’une des places vides d’une étagère, c’est un son qui se fit entendre. Le son d’une chose commençant à bouger, accompagné de ce même meuble qui se déplaçait. Elle avait fait place à un accès sombre, dont on ne pouvait voir la fin, du moins pas encore. Face à ça, une situation imprévue, l’étudiant aux cheveux noirs afficha une mine étonnée.

La rumeur concernant un passage secret serait donc vraie ? Il s’approcha de cet accès en vérifiant si personne n’avait vu ce qui s’était passé. Mis à part la fille de la même année que lui, la troisième, personne. De ce fait il avait un peu passé sa tête à l’intérieur et évidemment, il ne pouvait rien voir. Il se retourna ensuite vers l’autre personne présente puis lui adressa – enfin – la parole :

« Il f… »

A peine deux mots qu’il ne pu continuer sa phrase. Un groupe d’étudiants qui n’avaient pas classe avaient décidé de passer cette heure dans la bibliothèque. Ils s’étaient rapprochés de cet endroit et allaient bientôt avoir vent de cette découverte. Y entrer ou laisser passer cette chance d’en savoir plus ? Risquer ou faire comme si personne n’avait rien vu ? La documentaliste dont l’oreille lui avait fait part de ce bruit d’un meuble qui bouge, leur avait lancé :

« Il se passe quelque chose ? Quel était ce bruit ? »

Face à ce groupe de personnes en plus de la dame, il franchit le passage en posant un pied à l’intérieur, puis tourna sa tête vers la fille, dont il ne connaissait d’ailleurs pas le prénom. Il s’ennuyait et une occasion comme celle-ci ne se présentait pas tous les jours : alors pourquoi pas ?

« Si tu veux toujours me suivre, viens, si tu veux pas… N’en parle à personne. »

Les pas du groupe d’étudiants s’entendaient nettement mieux. La jeune fille répondit à Law, en lui chuchotant qu’elle n’avait pas le choix et en lui disant de se dépêcher. Quelle idée de lui dire de se dépêcher alors qu’il était le premier à y entrer ! Il n’eut le temps de ne rien faire qu’il se fit brusquement poussé à l’intérieur. Visiblement irrité, il fronça légèrement les sourcils, mais ne broncha pas lorsqu’il l’aida à remettre l’étagère en place. Evidemment, c’était une lourde étagère de part ses gros et nombreux livres, cependant ils réussirent à la remettre en place avec un peu de mal, mais rapidement. Ainsi, ils avaient réussi à éviter que ces élèves ne les voient, eux et le passage secret qu’ils venaient de découvrir. L’étudiante avec qui Lawrence était, avait sorti de son sac une petite lampe de poche, qu’elle devait probablement toujours garder sur soi. Grâce à elle, cet accès sombre fut éclairé et ils pouvaient à présent mieux cerner les alentours.

« Excuse moi de t’avoir poussé, mais tu ne voulais pas… Enfin, pas encore te faire sermonner par la casse-pied je suppose ? » lui fit-elle. Autant dire que c’était une question stupide : qui aimerait se faire sermonner par cette dame ? « Bon, on continue à marcher dedans, ou on attend qu’ils s’éloignent de là pour partir ? » elle pointa le fond du tunnel puis reprit : « Moi personnellement, ça m’amuserait d’explorer ce passage ! Enfin, c’est mon avis. »

Le jeune homme pensait que cette question était pour le moins stupide. Après tout, une rumeur concernant un passage secret parcourait l’établissement depuis des semaines déjà : et ils venaient de prouver que cette rumeur était fondée. Law n’était pas quelqu’un de forcément très curieux, mais ce passage l’intriguait. Dans quel but existe-t-il ? Qu’est ce qu’il y a au bout de ce tunnel ? S’ils sortaient, ces questions seraient restées sans réponses.

« Ta question est bête... » commença t-il en soupirant un peu et la regardant avec un œil fermé du à l’éblouissement de la lampe de poche, « C'est évident ; on continue »

Il commença à marcher, aux côtés de cette fille. Ce tunnel semblait être long. Les mains dans les poches, il regardait autour de lui mais il ne pu rien apercevoir de spécial. Personne ne savait ce qui leur était réservé, ils ne savaient pas non plus si ça allait être une bonne ou mauvaise surprise. Le silence fut pesant, alors il lui demanda :

« C’est quoi ton nom ? »

Lawrence l’avait à peine regardée. Il s’était juste contenté de jeter un coup d’œil sur elle et d’ensuite poser son regard devant lui. Il était vrai qu’ils avaient décidés d’explorer ce passage ensemble, mais qu’ils ne se connaissaient pas et qu’ils ne connaissaient encore moins le prénom de l’autre. Il avait reprit en disant qu’il s’appelait « Law et qu’il était en troisième année », simplement.
Alors qu’ils continuaient de marcher dans la presque pénombre, un tremblement se fit sentir sous leurs pieds. Le jeune homme posa sa main contre le mur afin d’éviter de tomber, mais soudain, le tremblement s’arrêta et un cri s’ensuivit. Un cri ? Ce n’était pas le cri d’une fille et encore moins d’un garçon. Ce n’était pas un hurlement qu’un humain pouvait faire. Non, c’était bien loin de là : ce rugissement ressemblait à celui... d’un animal.
Au fond de cet accès, se trouvait-il une porte protégeant une salle avec des… animaux ?

Evidemment, Lawrence n’avait pas vraiment l’intention d’être désagréable. Apparemment, la jeune fille se nommait Raven. Elle lui avait répondu d’une courte et simple phrase : s’ils continuaient ainsi, le trajet allait être doublement plus long, voire même triplement. Ils continuèrent donc de simplement marcher, entourés de murs en pierre et d’une température assez froide, ce qui contrastait avec l’extérieur, l’Île des Bermudes étant un endroit chaud. A force de s’enfoncer à l’intérieur du passage, ils pouvaient de mieux en mieux sentir une odeur désagréable, l’odeur d’animaux : de ce fait, ce tunnel pouvait facilement être comparé avec un zoo. Heureusement pour le jeune homme, il avait l’habitude de s’habiller avec des vêtements plus épais comparés aux autres. Lorsqu’elle éternua, il sorti un paquet de mouchoir de sa poche, qu’il lui tendit. Cela aurait pu être un bon moyen de commencer un sujet, mais non, il n’avait pas su saisir cette occasion.

Lorsque le tremblement de terre arriva brusquement, la dénommée Raven perdit l’équilibre. Lawrence avait des réflexes rapides, c’est pourquoi il avait très vite attrapé son bras, malheureusement, ce ne fut pas assez pour qu’elle puisse ne pas tomber par terre. Ceci dit, il avait réussi à éviter qu’elle ne tombe complètement. Le jeune homme ne lui avait pas demandé si elle allait bien : c’était pour lui une question inutile car il aurait probablement remarqué si elle était blessée, et elle ne semblait pas l’être. Ils poursuivirent ensuite leur chemin dans le silence le plus total.

Au bout d’un moment, tous les deux arrivèrent devant une grande porte en bois. Bien qu’elle fût grande, elle était assez abîmée et paraissait ne pas pouvoir tenir plus longtemps. Lorsque la jeune fille s’approcha de cette porte pour la pousser, cette dernière tomba directement. La supposition était vraie : l’ouverture n’avait pas tenue. Elle était tombée dans un énorme bruit assourdissant, laissant la poussière envahir les alentours. Cette même poussière avait créée comme un grand brouillard empêchant quiconque de voir : ce n’est qu’après de longues secondes que Raven et Lawrence avaient pu avoir un aperçu de l’intérieur. Frayeur mélangée à la stupeur, ces deux individus affichaient une mine surprise.

« Tu ne devineras jamais ce qui se cache ici… Et moi qui croyais que ça n’existait que dans les livres ! »

Ensuite, elle sortit un bouquin qu’elle avait probablement emprunté à la bibliothèque, et qu’elle tendit à Lawrence. Ce livre avait pour nom « Les animaux mythologiques (Partie deux : Les Griffons, les Hydres et les Hippogriffes) ». Si quelqu’un lui avait dit que ces animaux existaient, ce garçon ne l’aurait pas cru. Cependant, il avait maintenant la preuve que ces êtres mythologiques vivaient encore. Il prit le livre entre sa main et lu le livre, puis leva la tête vers ces êtres qui les fixaient. Ils étaient grands et effrayants, s’approcher d’eux pouvaient être risqué. Bien entendu, Law n’avait pas peur : il était juste méfiant de toute cette affaire. Il se demandait pourquoi ces animaux avaient été cachés au reste de l’école, pourquoi étaient-ils ici, tous enfermés dans une cage.

C’est en tournant la tête qu’il pouvait voir des documents posés sur quelques rares étagères de cette salle. En pensant qu’il avait peut-être la chance de trouver une réponse, ou même un petit indice sur ces questions, il s’approcha lentement de ces meubles, évitant de trop s’approcher des griffons, des hydres ainsi que des hippogriffes. Les documents étaient des archives concernant ces êtres vivants. Ils comportaient des recherches, des informations sur eux, tous les détails disponibles : néanmoins, il n’y avait aucune information sur ce qu’il recherchait. Sur les murs étaient inscrits des choses indescriptibles à cause de l’ancienneté. Jamais il n’aurait pensé à trouver des choses pareilles, dans un endroit pareil.

Il avait posé le livre de sa partenaire et continuait de lire ces archives en survolant certaines choses trop illisibles. Peu importe ce qu’il lisait, le jeune homme ne trouvait toujours pas de réponses à ce qu’il voulait. Lorsqu’il saisit une autre pile, qu’il commença à lire, il pouvait ainsi voir des signes qu’il ne pouvait pas comprendre : c’étaient comme une ancienne langue, ou bien encore, un message codé. Un air sceptique affiché sur le visage, il fit parvenir l’information à Raven, en lui lançant d’abord les archives afin qu’elle les attrape et qu’elle puisse voir :

« Ces documents ne ressemblent pas aux autres... Regarde, ils sont écrit différemment »

Par ailleurs, il se demandait d'où provenait le tremblement de terre de tout à l'heure. Il pouvait avoir pour origine ces animaux, mais était bien trop « naturel » et surtout, beaucoup trop grand pour que des êtres pareils puissent crées une secousse comme celle-ci. Elle aurait beaucoup plus de chances de résulter d'un mécanisme ou autre chose de ce genre... :

« D'ailleurs, si on réfléchit bien... cette secousse n'était pas normale » Il réfléchit, l'index légèrement posé sur sa bouche. « Elle ne peut pas provenir de ces animaux, alors... De quoi est-ce qu'elle pourrait bien venir ? »

/* Je me demande si y en a vraiment à New Age d’ailleurs… Ou on s’est fait toute une histoire pour rien XD */

« Je… Je pense que je sais… Cet alphabet s’appelle l’alphabet Thébain, ou encore Runes de Honorius. On pensait autrefois que c’était l’alphabet des Dieux. Enfin, c’est ce que j’ai lu. En tout cas, ces « signes » ressemblent à cet alphabet ! »

Elle s’était retournée vers lui et lui avait donné cette information. Celle-ci les avançait dans leurs recherches et était assez importante. « L’alphabet des Dieux… » Lawrence n’avait jamais entendu de cet alphabet Thébain, ou encore Runes de Honorius. Il hésitait à garder ces documents avec lui, ou bien les laisser ici pour éviter toute suspicion. Néanmoins, son hésitation n’avait pas duré plus longtemps, étant donné qu’il reprit les feuilles qu’il avait lancées à Raven. Lui par contre, n’avait pas fait attention à la clef posée sur une étagère : il n’avait même pas encore prit connaissance de cet objet.

« D’ailleurs si on réfléchit bien… cette secousse n’était pas normale. Elle ne pouvait pas provenir de ces animaux, alors… De quoi est-ce qu’elle pourrait bien provenir ? »
« Je n’en sais rien. »

La réponse de la jeune fille fut assez crue et elle semblait surtout inintéressée. Autant avouer que Law était vexé : elle venait de réduire un mystère assez important en quelques mots ! Sur le coup, il avait trouvé cette étudiante juste stupide. Qui ne serait pas intéressé par une affaire comme celle-ci ? Cette secousse, une fois résolue, pouvait entraîner d’autres informations. Mais elle ne s’occupait que de ces animaux, sans prêter attention à autre chose.
Justement, en parlant de ce tremblement de terre, une autre survint. Les êtres mythologiques furent aussi surpris que les deux étudiants, et poussèrent tous un hurlement assourdissant. Les étagères tombèrent, mélangeant toutes les archives entre elles et faisant au passage, tomber Raven. Une autre vague de poussière s’était étendue dans la pièce, cachant complètement la vue de la salle. Peu de temps après, la jeune fille demanda à Lawrence :

« Tu vas bien ? Qu’est ce qu’il s’est passé ? »

Cependant, une fois disparue, le brouillard de poussière avait laissé place à un jeune homme étendu par terre, inconscient. Nul ne savait pourquoi et comment s’était-il retrouvé dans cet état : mais l’autre étudiante allait bientôt le rejoindre aux pays des rêves. Ce fut rapide, car seulement quelques secondes après, une autre secousse, dont le but était de plonger Raven dans un profond sommeil, survint.

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Des heures étaient passées après cette incroyable aventure. Law avait été retrouvé Morphée et s’était réveillé dans son doux lit. « Un rêve ? » Il regarda ses mains avant d’en poser une sur ses draps et de regarder autour de soi. Il était sur d’avoir vécu ça. Avoir été engueulé par la documentaliste, avoir fait la rencontre d’une fille dont le prénom était Raven, avoir découvert un passage secret, l’avoir exploré avec cette étudiante… Il était vraiment sur de lui. Pourtant, il ne pouvait se souvenir de ce qu’il avait fait après ce tremblement de terre.

« Alors tout ça n’est qu’un rêve ? » pensa t-il.

Sous sa main, il senti la matière d’une feuille qui semblait être ancienne, déchirée et froissée. De ce fait, il tourna sa tête vers cette chose et ne pu conserver sa surprise en voyant les « documents ». En effet, c’étaient les documents qu’il avait trouvé dans cette immense salle où animaux mythologiques étaient enfermés dans des caves. Cette preuve était amplement suffisante pour dire que tout ceci n’était pas qu’un songe. Ces questions allaient persister, en plus d’une nouvelle qui s’était rajoutée :
« Pourquoi ? »

/* N’importe quoi XD
En tout cas on aura trouvé une fin vraiment vite fait et au hasard mais... au moins c'est ça. xD J'ai un peu beaucoup bâclé mais chhht. :p */